Ce n’est pas un ennemi qui m’outrage, je le supporterais ; Ce n’est pas mon adversaire qui s’élève contre moi, Je me cacherais devant lui. C’est toi, que j’estimais mon égal, Toi, mon confident et mon ami ! Ensemble nous vivions dans une douce intimité, Nous allions avec la foule à la maison de Dieu!…Psaumes 55:12-13

Ce cri de douleur arraché à David par la trahison d’Ahitophel, de combien de poitrines humaines ne s’échappe-t-il pas ? La fraternité chrétienne (ou soi-disant telle) nous place-t-elle à l’abri de ces mécomptes du cœur, de ces cruels abandons qui déchirent l’âme, et qui même la dessèchent lorsqu’elle ne se console pas en Dieu ? Illusions évanouies, sentiments froissés, confiance trahie, gouttes amères du calice de la vie, vous ne pouvez être adoucies que par la compassion infinie de l’Ami qui ne trompe jamais.