Tu as changé mon deuil en allégresse ; tu as détaché mon sac et tu m’as oint de joie, afin que ma langue te chante et ne se taise point (Ps 30:11-12).

Y a-t-il rien de plus propre à nous faire apprécier la valeur de cette paix surpassant tout entendement que la privation momentanée de la communion avec Dieu ? Si les temps d’amertume, pendant lesquels le Père céleste nous cache sa face, sont traversés dans l’humilité et la prière, ils sont ordinairement suivis de délivrances où la vie de l’Esprit vient changer en joie la tristesse, et donner, même, au souvenir de sombres jours, une saveur particulière. Les expériences résultant de l’enseignement de l’affliction nous révèlent une paternelle sollicitude de Dieu, mêlée à ses plus sévères mais utiles dispensations.