Que le méchant laisse sa voie et l’homme injuste ses pensées, et qu’il retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui, et à notre Dieu, car il pardonne abondamment. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes voies ne sont pas vos voies (Esaïe, 55:7-8).

Quelles sont différentes des nôtres les pensées de Dieu à l’égard du pécheur ! Son pardon est aussi complet, aussi abondant que le nôtre est vague et mesquin. Non-seulement il relève celui qui retourne à lui, mais il l’honore, en quelque sorte, en le réintégrant dans tous ses privilèges. Et nous ? manque d’émotion, dédain, ou tout au moins méfiance, n’accompagnent-ils pas, après même qu’il a délaissé sa mauvaise voie, le frère dont nous disons avoir reconnu le repentir et pardonné les offenses?